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embouteillage au poste frontière de Rafah, réouvert 3 jours après 3 mois de fermeture.

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Jeudi 21 septembre  - 01h20 – les FOI (Forces israéliennes d’occupation) coupent la route reliant Rafah à Khan Younis. Des maisons sont cernées et fouillées. Plusieurs résidents sont battus. E’timad abu Mo ammar, 35 ans s’interpose entre les soldats et son mari. Elle prend plusieurs balles à travers le corps. Les FOI refusent son évacuation sur un hôpital. Elle meurt à 06h00, vidée de son sang. Bilan de l’opération : 2 membres de la famille Mo ammar tués, et 4 autres blessés dont Ahmed, 4 ans et Haneen, 7 ans. Ils sont dans un état sérieux, voire critique ; ainsi que 3 membres de la famille Zo’Rob dont Haneen, 4 ans. Les FOI se retirent à 12h30 après avoir détruit 13 maisons mettant à la rue 129 personnes (15 familles) et arrêté 5 civils dont une femme Aamena Zo’Rob, 25 ans  et un enfant, Salah Zo’Rob, 13 ans.

08h50 – Depuis la frontière à la hauteur de Jabalya, les FOI tirent un missile sol-air sur 3 jeunes qui font paître leur troupeaux. ‘Alaa Dahrouj, 15 ans, Zaidan Rashed, 16 ans et Mohammad Masalha, 17 ans, sont déchiquetés par le projectile.

Vendredi – 22h50 – 10 minutes après avoir prévenu la famille par téléphone un missile explose sur la maison de Akram Jarad dans la localité de Al Shouka à l’Est de Rafah. La maison était sensée abriter des armes de contrebande. Les deux maisons voisines sont sérieusement endommagées.

Samedi – 02h50 -  Appuyées par des hélicoptères et des drones les tanks et les bulldozers des FOI pénètrent de 2.000 mètres dans Beit Lahya par le Nord. Plusieurs maisons appartenant aux familles Al Ghoul sont cernées et fouillées avec l’aide de chiens spécialement entraînés à cet exercice. Les FOI saisissent des portables et de l’argent trouvés au cours de leur perquisition. Des arrestations. Des dommages sérieux causés aux cultures potagères  en plein rendement, des familles  al-Ghoul, al-‘Akka et Khudair.

Lundi – 01h50 -  Les FOI pénètrent à 1.500 mètres dans Beit Lahya par l’Ouest et se mettent en position sur le site de l’ancienne colonie de Dogit, isolant ainsi la localité côtière de Al Sayafa de Beit Lahya. La maison de Yasser Tafesh est cernée, fouillée, ses ressortissants longuement interrogés : des rockets artisanales seraient envoyées sur Israël depuis cette maison. Ne trouvant aucune trace ni aucun tireur de rockets, les FOI se retirent 15 heures plus tard, vers 19h00

Mardi - 23h40 – Un bombardier à réaction lâche une bombe sur la maison de Sami Al Sha’er située à la frontière égyptienne au sud de Rafah. La maison est presque totalement détruite. Une heure et demie plus tard une 2ème bombe encore plus puissante vient exploser au même endroit. La déflagration projette les gravas sur les maisons voisines. Dam Ahmed Hammad, 14 ans, est tuée. Selon le témoignage de son père elle dormait auprès de sa mère, infirme. Par ailleurs 14 autres civils dont 5 enfants et 4 femmes ont été plus ou moins sérieusement blessés. Selon Sami Al Sha’er il avait été prévenu 20 minutes avant l’attaque par un  coup de téléphone d’un officier des FOI. Celui ci  avait prétexté que sa maison abritait une sortie de tunnel  permettant l’acheminement d’armes de contrebande en provenance d’Egypte

Mercredi –02h00 – Les FOI pénètrent à 1.300 mètres dans la zone de Al Fukhari  au S.E. de Khan Younis. Plusieurs maisons sont cernées, fouillées et transformées en postes miliaires. A 06h00 ordre est donné à tous les résidents de ces maisons d’en sortir et de se regrouper. 24 d’entre eux sont arrêtés pour contrôle et interrogatoire. 2 sont embarqués et leurs maisons détruites. les autres sont relâchés. Toutes les cultures entre les maisons sont saccagées, oliviers arrachés et cultures potagères passées au bulldozer

La situation aux postes frontière du 25 Août au 25 Septembre : Ils sont resté pratiquement fermés pendant les 32 jours qui couvrent cette période. Les exceptions sont le fait de l’entrée de denrées alimentaires de première nécessité, de médicaments et de quelques autres besoins indispensables à la survie. Le chômage et la pauvreté ont augmenté dans des proportions inquiétantes. De plus ce blocus viole un des droits fondamentaux de pouvoir se déplacer librement. Enfin ce blocus a des effets catastrophiques sur les conditions de vie de la population civile de la bande de Gaza. En plus des restrictions alimentaires et médicinales, le manque de fioul , de carburant, de matériaux de construction et de matières premières gèle des secteurs entiers de l’économie.

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